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Lavande de Séville
On me nomme Lavande papillon
Au soleil, mes ailes émanent la Lumière des elfes
Le chaudron de ma chrysalide se braise d'amour entre ciel et terre
C'est dans la fournaise des garrigues que j'éclos ton désir ardent de venir au monde
Une chrysalide s'ensemence dans les profondeurs étouffées de Gaïa
Un volcan ardent d'amour se libère d'une éclatante Lumière solaire
Mes pétales émanent les flammèches du désir latent offertes au sablier du temps
C'est dans la ruche de mes épis que l'alchimie du miel de l'âme s'opère
Doucement je remonte le temps d'un plaisir suave au réveil des profondeurs tissulaires
Là où les vagues de l'âme s'enflamment du désir naissant aux prémices d'une fusion sacrée
D'une caresse chaude, j'embrasse ton assise
Et fusionne d'argile et de glaise l'océan de ton âme
D'un sommeil, je réveille ton désir
D'un abandon, j'ouvre l'horizon du monde
D'un désir, je remonte le temps
D'un instant, je déroule l'univers sur le sable chaud de ton Livre de Chair
Les mondes se confondent et se rencontrent au mélange des argiles où la pensée se conçoit
Le temps s'oublie dans le souvenir, l'instant s'immole dans la douceur d'un feu ardent
Je rassemble en une boule chaude tous tes univers au désir en fusion
En mon cristal de feu, prend forme le germe de ton lotus solaire
Je suis le coeur chaud qui remonte les premiers instincts de vie
L'ordre du jaillissement de ton essence ordonné par l'univers
Je suis dans le silence utérin l'accomplissement de ta transformation
La cristallisation des mille visages de l'âme au coeur de Gaïa
Je suis dans l'espace entre les mondes où tous les mondes se créent
Je suis là où l'horizon n'est plus et là où il n'est pas encore
Là où s'élabore ta chrysalide dans le silence de la garrigue
Là où les vents solaires s'épousent aux océans de l'âme de la Terre
Dans ma crypte s'élabore la pureté de ton cristal aux mille éclats de feu
Au-delà du temps, je tisse l'argile céleste des filaments flamboyants de tes essences
L'effervescence des vents solaires diffusent au silence de Gaïa ton éclatante pureté
Dans une douceur bleutée infinie, j'ancre ton empreinte aux tissus de la vie
J'ancre le souffle de l'âme au silence de la création
Dans l'anneau d'Or céleste, je cercle ton espace au Souffle de la Terre
Le ciel pose ses étoiles de mer, elles veillent ta genèse
Dans la réunion des chairs d'une mère universelle
Des myriades de filaments solaires et d'étincelles de feu traversent mon âtre
Je t'enveloppe dans mon chaudron de transformation et berce ta réalisation
Je rassemble ton éternité étoilée en un germe d'argile céleste
Fondu dans l'arc-en-ciel du noyau Terre mère, je donne naissance à ta perle de feu
Je suis l'océan lunaire de la mère universelle
Dans mon ventre s'élabore l'alchimie du feu céleste
Au souffle de l'âme et au souffle de l'âme Terre
J'unie le feu de la Terre au feu de ton Ether
Je suis l'ancre lumineuse où ton âme prend racine
Dans les millénaires des eaux du monde, je cristallise ta mémoire en un souffle unifiée
Déposé à l'obscurité du vide, je transforme ton essence bleutée en une perle de vie
Dans mon brasier, les vents solaires inondent la résilience en ton épiderme de Lumière
Je t'élabore dans le vide de l'âme où tes parois se tissent de silence
A l'orée des épousailles sacrées de l'or et du plomb en un seul coeur, un seul souffle
Le rayon de l'âme éclate ses mille particules à l'argile terrestre
Au temps étouffé du monde, je suis l'alchimiste de ta création
Je suis là où tu ne me vois pas
Je suis là où tu ne me cherches pas
Je suis là où la fin n'est pas
Je suis là où tout se conçoit
Oéana
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